#livereport | Dwele investit le New Morning.

Biographie
Dwele, de son vrai nom Andwele Gardner est un chanteur, auteur-compositeur, et producteur Américain originaire de Détroit, né par un jour de St Valentin 1978 dans le Michigan.

Élevé au sein d’une famille de musicien, c’est à l’âge de 6 ans qu’il commença le piano puis se tourna vers la trompette, la basse et la guitare. Multi-instrumentiste, c’est parmi les plus grands de la Motown tel que Stevie Wonder, Marvin Gaye, Donny Hathaway, Roy Ayers, Miles Davis, Freddie Hubbard et le groupe de rap «  »A Tribe Called Ouest » qu’il a su puiser ses inspirations.

Influencé par le Jazz, le R’N’B et le Hip Hop, il est aujourd’hui une référence en matière de New Soul avec, au compteur, 7 albums solo, le dernier en date étant « Greater Than One » (2012)

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Live Report
Pour cette 7 ème édition, en partenariat avec le New Morning, Dwele nous fait l’honneur d’investir la scène Parisienne, trois ans après son dernier passage dans la Capitale, à l’Elysée Montmartre, accompagné de ses fidèles musiciens. On y était et on vous raconte tout !

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La 1ère partie est assurée par Lisa Spada, talentueuse auto-didacte de Soul et de Rythm’n’blues, première à emprunter le chemin de la scène du New Morning avec ses musiciens, et à contempler l’ambiance qui semble prendre place parmi le public déjà habité d’un groove indéniable. Les titres s’enchaînent, tout aussi groovy les uns que les autres, laissant même place à des sonorités plus electro le temps d’une chanson – assez surprenant.Le dernier titre, aux notes funky, fit monter d’un cran la température. Les corps swinguent, le public se déhanche, chantant au gré des paroles. Malgré le petit trac au début du show, le pari semble gagné pour Mme Spada.

 

 

 

 

 

Après cette mise-en-bouche, qui fut des plus appréciée, le public n’attend plus que Dwele, l’un des Prince les plus en vue de la nu soul mondiale. Accompagné de ses cinq musiciens : un batteur, un guitariste, un bassiste, un pianiste et un chanteur (aux airs de Timbaland), Dwele fait le show à merveille, enchaînant les blagues sur scène, repêchant deux/trois téléphones portables dans la foule pour se filmer, au grand plaisir de ces dames, et s’invitant même – en compagnie de deux demoiselles du public – à un petit jeu de rôle romantique le temps d’un jam. Le son est plus que carré.

 

 

 

 

 

Le Live se termine par un rappel, avec un bœuf décliné sous différents styles musicaux à la demande du public, en passant par le Hip Hop au funk, puis de la House à l’afro jazz, du gospel à la salsa, du funk au reggae, puis du rock’n’roll au blues avant de finir sur des sonorités country. La foule est bouche-bée.Les sourires s’affichent sur tous les visages et c’est les yeux pétillants de groove que Dwele s’en va, suivi de ses acolytes, sous les applaudissements d’un public conquis.

Dwele, comme à son habitude a su nous offrir les sonorités soul et groovy qu’on lui connaît et qui font de lui un showman avéré, grâce à un background toujours aussi consistant, aérien, efficace et sophistiqué – en un mot gourmand – et une énergie scénique qui n’est plus à prouver.
Dwele : une vraie sucrerie pour les oreilles (et pour les yeux mesdames…)

S.A
Musicalement vôtre